Lors du premier confinement, l'équipe de médiation du Parc Aux Etoiles vous a proposé de rester curieux et de découvrir une thématique scientifique au travers de 5 formats différents et 5 médiateurs scientifique.
Retrouvez ces formats ci-dessous et restez curieux !
Les lundis, Cathy, vous a fait découvrir ou rédécouvrir notre Univers dans ses podcasts.
Les mardis, Amandine croisait l'art et les sciences dans ses vidéos explicatives d'oeuvres d'art.
Les mercredis, Romain, levait le voil sur les technologies inspirées de la nature.
Les jeudis, Christophe alias Edwin, vous proposait des énigmes scientifiques à résoudre en famille.
Enfin les vendredis, Elaura qui vous présentait un mot scientifique en français et en anglais pour découvrir leurs particularités.
Redécouvrez les formats proposés :
Lundi 22 juin : Podcast n°11 - La voie lactée
Mardi 24 juin : Les sciences et l'art, les sciences dans l'art n°12 - l'art pariétal
Mercredi 24 juin : Quel est le lien entre ... les fourmis & un GPS ?
L’optimisation des trajets !
Pour explorer leur environnement et se déplacer, les fourmis utilisent des phéromones de traces qui marquent le chemin parcouru et indiquent à leurs congénères l’intérêt de la piste tracée. Ainsi les fourmis « en charge » de la récolte des ressources optimisent leurs activités et le temps passé hors de la fourmilière.
Marco Dorigo un chercheur Belge s’inspire de ce comportement pour créer en 1990 le premier algorithme d’optimisation également appelé « algorithme des colonies de fourmis ». Il permet de simuler avec des « fourmis numériques » l’itinéraire optimum pour relier deux points sur un réseau routier avec la possibilité d’y ajouter des étapes et un critère à atteindre (effectuer le trajet le plus rapidement possible, consommer le moins de carburant, éviter certains types de routes, etc.) Dans un premier temps ce type de GPS était réservé aux entreprises de fret, aux livreurs et aux éboueurs pour optimiser leurs tournées. Aujourd’hui cette technologie s’est démocratisée et est incorporée à la plupart des GPS.
Jeudi 25 juin : A vos Mén'1ges n°12 - Addition inférieure
Vendredi 26 juin : Science Speaking n°11 - La voie lactée (suite)
Lundi 15 juin : Podcast n°10 - Etoile ou planète ?
Découvrez dans cette chronique comment faire la différence entre une étoile et une planète quand on les observe à l’œil nu depuis la Terre.
Mardi 16 juin : Les sciences et l'art, les sciences dans l'art n°11 - Rembrandt
Mercredi 17 juin : Quel est le lien entre ... une chauve-souris & un radar ?
Le système d’écholocation !
Les chauve-souris contrairement à la légende urbaine ne sont pas aveugles mais leurs yeux ne leur permettent pas de voir des objets lointains ou de repérer leurs proies à plusieurs mètres. Pour se repérer dans l’espace, ces animaux utilisent l’écholocation. Elles émettent des sons imperceptibles pour nos oreilles car à des fréquences trop élevées, puis écoutent l’écho produit par ses sons et la vitesse à laquelle ils reviennent vers elles. Si un son émis dans une direction revient plus vite que les autres, c’est qu’il y a quelque chose devant. En fonction du volume de l’objet, il va renvoyer plus ou moins d’ondes sonores. La quantité d’ondes sonores revenant vers la chauve-souris lui donne une indication sur la taille de l’objet. C’est ainsi qu’elle différencie un arbre d’un papillon et peut voler même en pleine nuit.
Comme les chauve-souris, les radars et les sonars utilisent des ondes pour cartographier l’environnement qui les entoure. Le sonar émet ses ondes dans l’eau et capte le rebond de celles-ci sur les fonds marins. Ainsi on obtient une cartographie des reliefs sous-marins. Le radar procède de la même manière, mais en diffusant ses ondes dans l’atmosphère ce qui lui permet de repérer des objets qui se déplacent dans l’air ou à la surface d’une zone plane.
Jeudi 18 juin : A vos Mén'1ges n°11 - Les princesses
Lundi 8 juin : Podcast n°9 - La Lune
Découvrez dans cette chronique notre satellite naturel : la Lune et les hypothèses émises à ce jour concernant sa formation.
Mardi 9 juin : Les sciences et l'art, les sciences dans l'art n°10 - Les oeuvres de Léonard
Mercredi 10 juin : Quel est le lien entre ... un Gecko & un super adhésif ?
Le système d’adhérence !
Les Geckos sont des reptiles qui ont la particularité étonnante de pouvoir escalader n’importe quelle surface peu importe son inclinaison et cela aussi bien sous l’eau que dans le vide. Pour se déplacer sur ces parois auxquelles aucun autre gros animal n’arrive à adhérer, les Geckos ont un secret caché sous leurs pattes. Leur peau se termine par de minuscules « cilles » appelés « Seta » d’une centaine de microns de longueur eux-mêmes prolongés par des « Spatules » encore plus petites de moins de 200 nanomètres de diamètre. Sous la pression des pattes du Gecko, ces minuscules petites structures s’accrochent à la surface qu’il escalade en exploitant les forces de « Van der Waals », une force similaire à celle qui lie les atomes dans les molécules.
Suite à la compréhension du mécanisme d’accroche dans les années 2000, de nombreuses études ont été menées pour reproduire ce phénomène afin de créer des « super adhésifs ». C’est chose faite en 2005 par le GeckoLab puis par l’Université de Kiel en 2013. Ces super adhésifs permettent de soutenir le poids d'un homme sur quelques cm² de surface.
Jeudi 11 juin : A vos Mén'1ges n°10 - Le télésiège
Mardi 2 juin : Les sciences et l'art, les sciences dans l'art n°9 - Johannes Vermeer
Mercredi 3 juin : Quel est le lien entre ... les ailes des papillons & les verres anti-reflets ?
La surface irrégulière !
Le Greta Otto, un papillon d’Amérique centrale et dont les ailes sont transparentes a trouvé la parade pour se dissimuler dans son environnement. En plus de la transparence, ses ailes sont constituées d’écailles aux surfaces couvertes de micro-tubes de quelques centaines de nanomètres qui sont rangés en désordre. Cette pagaille microscopique à la surface des ailes du papillon va agir comme un piège pour la lumière qui ne s’y réfléchit presque plus.
Des scientifiques allemands ont travaillé sur un revêtement antireflets basé sur la structure des ailes de ce papillon. Les premières applications industrielles de cette technologie sont en cours. Aujourd’hui, certains fabricants de verres de lunettes utilisent ce revêtement pour réduire les reflets et améliorer le confort des usagers et des tests sont à l’œuvre pour concevoir des écrans de smartphone antireflet et faciliter leurs usages en extérieur.
Jeudi 4 juin : A vos mén'1ges n°9 - Les chaussettes
Vendredi 5 juin : Science Speaking n°9 - La voie lactée
Lundi 25 mai : Podcast n°8 - Soho et le Soleil
Découvrez dans cette chronique notre Soleil et son satellite d'observation "Soho".
Mardi 26 mai : Les sciences et l'art, les sciences dans l'art n°8 - le nombre d'or
Mercredi 27 mai : Quel est le lien entre ... une femelle Moustique & une seringue ?
La forme du pique !
La trompe des femelles Moustiques est conçue pour pénétrer facilement à travers la peau et le cuir des animaux sans provoquer de douleur lors de son insertion. Pour se faire, le Moustique possède une trompe très souple et en forme de cône ainsi, elle pénètre plus facilement la peau qu’une trompe avec un diamètre constant et sa souplesse limite la pression qu’elle exerce lors de son insertion dans les couches de l’épiderme.
En 2005, la société « Nanopass » conçoit la première aiguille pour l’injection d’insuline inspirée de la trompe du Moustique. Cette aiguille plus fine à l’extrémité qu’à sa base facilite son insertion dans l’épiderme et révolutionne le procédé d’insertion de l’aiguille. Auparavant, les aiguilles perforaient la peau avec la pression exercée dessus ce qui pouvait exciter les nerfs et produire une douleur. Maintenant cette aiguille coupe la peau et son diamètre très fin réduit la pression produite par les mouvements de l’aiguille la rendant quasi indolore.
Jeudi 28 mai : A vos mén'1ges n°8 - La grande muraille de Chine
Vendredi 22 mai : Science speaking n°8 - Dimanche
Lundi 18 mai : Podcast n°7 - La planète Mars
Découvrez dans cette chronique la planète Mars, depuis longtemps elle est étudiée par les astronomes et aujourd'hui par des robots !
Mardi 19 mai : Les sciences et l'art, les sciences dans l'art n°7 - Op'art
Mercredi 20 mai : Quel est le lien entre ... une baleine & une éolienne ?
La faible traînée !
Les baleines pour se déplacer sont pourvues d’un puissant propulseur : leur nageoire caudale que l’on appelle également la queue. Mais pour se diriger ce sont les nageoires pectorales qui entrent en jeu. Afin de limiter les efforts à produire les nageoires pectorales des baleines sont profilées pour offrir le meilleur appui sur l’eau possible tout en limitant les frottements de l’eau qui s’écoule dessus.
Au Canada, les éoliennes de nouvelle génération de la société « WhalePower » ont des pales qui s’inspirent de la forme des nageoires pectorales des baleines. Ainsi le bord d’attaque de la pale est bosselé pour permettre un meilleur écoulement de l’air et réduire le phénomène de traînée derrière la pale ce qui freine sa rotation et donc la production d’électricité.
Jeudi 21 mai : A vos mén'1ges n°7 - Le dragon
Vendredi 22 mai : Science speaking n°7 - Samedi
Lundi 11 mai : Podcast n°6 - Les Saisons
Découvrez dans cette chronique les saisons, un effet de la mécanique céleste de notre système solaire et plus particulièrement de la révolution de la Terre autour du Soleil.
Mardi 12 mai : Les sciences et l'art, les sciences dans l'art n°6 - Le radeau de la Méduse
Mercredi 13 mai : Quel est le lien entre ... la feuille de Lotus & un K-Way ?
La forme des matériaux !
Les feuilles de Lotus et les K-Way sont des surfaces superhydrophobes, elles repoussent l’eau et facilitent l’écoulement de celle-ci sur leurs surfaces. D’instinct on peut imaginer que plus une surface est lisse plus elle facilite l’écoulement de l’eau. C’est pourtant tout le contraire. La feuille de Lotus est recouverte de milliers de petits piques microscopiques qui empêchent aux gouttes d’eau de se déposer à la surface de la feuille, l’eau n’adhère pas à celle-ci et ruisselle jusqu’aux bords de la feuille.
La société K-Way en observant des feuilles de Lotus au microscope électronique s’est inspirée des micros aspérités de ces feuilles pour concevoir une gamme de manteaux imperméables. Plus récemment c’est l’agence spatiale américaine la NASA et des sociétés du bâtiment qui se sont intéressées à cette propriété qui empêche également aux poussières de rester sur les feuilles de Lotus. Elles ont développé plusieurs matériaux « autonettoyants » qui empêchent la poussière de se déposer à leurs surfaces.
Jeudi 14 mai : A vos mén'1ges n°6 - Le détecteur de pensée
Vendredi 15 mai : Science Speaking n°6 - Vendredi
Lundi 4 mai : Podcast n°5 - Les Coordonnées Célestes
Découvrez dans cette chronique les coordonnées célestes qui permettent aux astronomes de localiser et retrouver des objets dans le ciel étoilé.
Mardi 5 mai : Les sciences et l'art, les sciences dans l'art n°5 - Colbert présente les membres de l'académie royale des sciences
Mercredi 6 mai : Quel est le lien entre... les termitières & un centre commercial du Zimbabwe ?
La climatisation !
Afin de réguler la température au sein de la termitière, les termites, des insectes sociaux ont développé une architecture munie d’un système de climatisation naturelle. Des entrées d’air sont percées sur toutes les faces de la termitière. Ces entrées sont ouvertes et fermées tout au long de la journée par les termites afin de faire entrer de l’air frais à la base de la structure et chasser l’air chaud à son sommet pendant la journée. Quand il fait nuit c’est l’inverse, l’air chaud est maintenu dans la termitière en bouchant les conduits d’évacuation et en réduisant le nombre d’entrées d’air.
Au Zimbabwe à Harare, un centre commercial construit en 1996 copie ce système de ventilation passif. En journée le bâtiment ouvre des portes au niveau du sol, l’air frais qui entre dans le centre commercial repousse l’air chaud qui monte et s’évacue par le toit. Pendant la nuit toutes ces entrées et sorties d’aération sont closes et l’énergie thermique accumulée par le bâtiment chauffe l’ensemble.
Jeudi 7 mai : A vos men'1ges n°5 - droite et gauche
Vendredi 8 mai : Science speaking n°5 - Jeudi
Lundi 27 avril : Podcast n°4 - Eclipse totale de Lune
Découvrez dans cette chronique la mécanique céleste Soleil Terre Lune et les phénomènes des éclipses totales de Lune.
Mardi 28 avril : Les sciences et l'art, les sciences dans l'art n°4 - l'alchimiste découvrant le phosphore
Mercredi 29 avril : Quel est le lien entre ... n°4 - la peau des requin et les avions Lufthansa ?
L’aérodynamisme !
Les requins font partie des poissons qui nagent les plus vite. Cela est dû à leur puissante musculature mais pas seulement. La peau des requins est recouverte de microscopiques dents qui améliorent l’écoulement de l’eau sur leur peau. Ainsi le requin fend l’eau avec aisance et peut avec moins d’énergie chasser ses proies.
La compagnie aérienne Lufthansa s’inspire de la peau des requins pour concevoir un nouveau revêtement pour ses avions afin d’améliorer l’écoulement de l’air sur la carlingue et ainsi réduire la consommation de kérosène lors de ses vols.
Jeudi 23 avril : A vos men'1ges n°4 - Inconvénients d'être étourdi
Vendredi 1er mai : Science speaking n°4 - Mercredi
Lundi 20 avril : Podcast n°3 - les constellations
Découvrez dans cette chronique les constellations. Combien sont-elles ? Qui les a dessinées ? Pourquoi ont-elles été conçues ? ...
Mardi 21 avril : Les sciences et l'art, les sciences dans l'art n°3 - l'école d'Athènes de Raphaël
Mercredi 22 avril : Quel est le lien entre ... n°3 - Les nids de guêpe et le papier ?
Le procédé de fabrication !
Les guêpes fabriquent leurs nids en alvéoles avec une pâte qu’elles mastiquent puis déposent en fines couches. Cette pâte est composée de petits morceaux de bois que l’insecte réduit en bouillie et mélange à sa salive.
Au XVIIIème siècle, François Réaumur observe que les nids de guêpes ressemblent à du papier. Il suit alors un essaim de guêpe pour découvrir quels matériaux elles utilisent pour construire leurs nids. Quand il observe une guêpe qui arrache un morceau de bois puis le mastique, il comprend que cette pâte est faite de bois et propose dans une de ses publications de réaliser du papier directement à partir du bois. Il faudra toutefois attendre 1842 pour trouver un procédé industriel efficace qui permet de faire du papier directement à partir du bois. Auparavant le papier était fabriqué à partir de chiffons.
Jeudi 23 avril : A vos men'1ges n°3 - Honnête ou canaille
Vendredi 24 avril : Science Speaking n°3 - Mardi
Lundi 13 avril : Podcast n°2 - les comètes
Découvrez dans ce podcast les comètes et les astronomes qui ont étudié et compris ces objets.
Mardi 14 avril : Les sciences et l'art, les sciences dans l'art n°2 - La nuit étoilée de Van Gogh
Mercredi 15 avril : Quel est le lien entre ... n°2 - le Martin pécheur et le TGV japonais ?
La forme du bec !
Le Martin pécheur est un oiseau qui vole au dessus des cours d’eau pour repérer les poissons depuis les airs. Une fois sa proie identifiée, il plonge pour l’attraper avec son bec. Au cours de l’évolution, cette espèce d’oiseau a obtenu un bec capable de fendre l’eau et de réduire la pression sur son corps en facilitant l’écoulement de l’eau sur les côtés du bec.
Les ingénieurs qui ont développé le TGV japonais nommé « Shinkansen » se sont inspirés de la forme du bec du Martin pécheur pour créer un train capable de fendre l’air ce qui réduit grandement son bruit, l’air étant chassé sur les côtés plutôt que bloqué à l’avant du train. Ce bec placé à l’avant du Shinkansen améliore également l’aérodynamisme du train réduisant ainsi de 15% sa consommation énergétique.
Jeudi 16 avril : A vos men'1ges n°2 - Les gros et les petits oiseaux
Vendredi 17 avril : Science Speaking n°2 - Lundi
Lundi 6 avril : Podcast n°1 - la Grande Ourse
Découvrez dans ce podcast, l'histoire de la Grande Ourse et de son arrivée au milieu des étoiles selon la mythologie iroquoise.
Mardi 7 avril : Les sciences et l'art, les sciences dans l'art n°1 - Les ambassadeurs de Holbein
Mercredi 8 avril : Quel est le lien entre ... n°1 - la Bardane et les chaussures à scratch ?
Le système d’accroche !
Les poils de la bardane dont l’extrémité se termine par un crochet permettent à cette plante d’accrocher ses graines aux pelages des animaux. En 1948, l’ingénieur George de Mestral observe ce mécanisme qu’il copie pour créer le premier scratch !
Cette technologie sera ensuite développée notamment par la NASA pour les missions lunaires et ses astronautes avant de devenir un objet du quotidien.
Jeudi 9 avril : A vos men'1ges n°1 - les minous et les toutous